Haricot chair de Chéu cherche amateurs !
Alain Baudoin s’est lancé un défi : celui de ne pas voir disparaître les haricots que récoltaient ses grands-parents avant lui. C’était au temps de la culture à cheval et du battage à la main… celui où la seule production de ce petit haricot faisait vivre des familles entières.
Cher haricot chair
Il a connu ses heures de gloire jusque dans les années 50, voyageant par wagons entiers à destination des casernes, des hôpitaux et des écoles… Malgré tout, sa renommée est restée limitée aux frontières du Florentinois et on ne trouve trace de lui dans aucun catalogue spécialisé. Il a bien failli disparaître ! C’était sans compter sans la volonté d’un homme, Alain Baudoin, petit-fils de « cossonnier » (marchand de haricots) et heureux détenteur d’un petit trésor : un sachet de semences retrouvé dans le grenier de sa maison natale.
AVENIR : Pour que survive le haricot chair de Chéu, il faut des sympathisants convaincus qui oeuvrent à la sauvegarde et à la valorisation de cette variété de haricots. Ils s’engagent alors à les semer et à les récolter. Afin de multiplier les producteurs et la production dans le futur, M. Baudoin a instauré « une règle du jeu ». Et ça marche ! Des Alpes aux Landes, en terrains sablonneux ou en sols argileux, en plaine ou en altitude, des amateurs et des professionnels ont déjà planté le haricot…
L’EXPÉRIENCE VOUS TENTE ? : Vous êtes maraîcher, producteur, jardinier amateur (mais éclairé)… contactez A. Baudoin. Il vous fera parvenir 100 grammes du précieux haricot. Votre mission :
- Résister à l’envie de les manger !
- Les planter (M. Baudoin fournit une notice explicative).
- S’engager à lui retourner la même quantité de haricots chair de Chéu (ou une autre semence de votre choix) dès votre première récolte terminée.
- Facultatif ! Envoyer à l’Office de Tourisme une photo de vos haricots cuisinés 😉
QUOI D’AUTRE DANS VOTRE PANIER ?

LE CIDRE
DU COIN

DES BOCAUX
LOCAUX