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Dans les pas

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Colbert, père et fils, à Seignelay

Les Colbert, père et fils, ont marqué la ville de leur esprit d’entreprise : l’ombre de l’un ou l’autre plane. Seignelay doit sa prospérité au père (1619-1683) qui y fait l’acquisition d’une baronnie en 1657. Ce célèbre contrôleur général des finances, ministre de Louis XV, lance de nombreux travaux dont la restauration des halles. Il termine aussi la construction du château. Disparu au début du XIXe siècle, il ne subsiste qu’une tour de fortifications. En gestionnaire accompli, Colbert développe commerces et industries avec la créa>on de la manufacture royale de serges et la manufacture de soie.

Son fils, Jean-Baptiste Colbert II (1651-1690), surnommé le marquis de Seignelay, prend la suite dans les affaires de son père. Il crée ainsi l’Hôtel-Dieu (Maison des associations) de Seignelay.

Découvrez notre plaquette Le tour de la ville de Seignelay

Joséphine Baker à Saint-Florentin : une artiste au cœur « gros comme ça » !

Son entrée au Panthéon a ravivé les souvenirs des plus anciens habitants de Saint-Florentin.

Le 30 novembre 1937, l’artiste a épousé Jean Lion, un riche négociant en sucre, en famille avec les créateurs d’une entreprise de confiserie, les bonbons Dolis (toujours en activité aujourd’hui). Entre deux tournées, seule ou accompagnée de son mari, Joséphine est régulièrement venue se reposer dans une maison rue de la Maladrerie, participé à l’animation de la ville et fait travailler les commerçants.

Trois ans plus tard, des modes de vie incompatibles et une fausse-couche ont eu raison du couple, mais elle est restée proche de Jean et de sa famille.

Découvrez notre plaquette Le tour de ville de Saint-Florentin 

La Seconde Guerre mondiale : choisir son camp…

La France compte 3 328 Justes, l’Yonne 53 à elle seule.

En Serein et Armance, des habitants ont eu le courage de se mettre en danger afin de sauver des vies.

Sont reconnus Justes parmi les Nations :

  • Clémence Munier, Marie-Louise et André Vallenot, Jeanne et Roger Voinot à Avrolles (St-Florentin) ;
  • Léonide et Basile Roy, Marie et Désiré Nizier à Champlost ;
  • Marcelle Robineau et Fernand Poulet à Seignelay ;
  • Suzanne et Abel Fournier à Venizy.


D’autres courageux se sont engagés dans la Résistance et sont morts pour la France au même titre que les soldats qui se battaient sur le front. Les monuments aux morts, stèles ou carrés militaires de nos cimetières rappellent leurs noms. À noter : le Musée en Florentinois consacre un espace aux bombardements de Saint-Florentin en 1944.

Moins glorieux, mais faisant partie de l’Histoire : l’entrevue du 1er décembre 1941 entre le maréchal Pétain et le maréchal Goering en gare de Saint-Florentin-Vergigny. Le but de cette rencontre : négocier un allégement des conditions d’occupation des Français en développant une politique de collaboration…